Ce sont des données inquiétantes, en pensant aux résultats néfastes sur le corps ; si l’alcool est nocif pour les adultes, il l’est beaucoup plus pour les jeunes : jusqu’à 16 ans, l’alcool déshydrogénase (ADH) n’en a pas,
l’enzyme nécessaire pour métaboliser l’éthanol ainsi que pour nettoyer le corps, alors que jusqu’à l’âge de 21 ans, cette enzyme n’est pas complètement efficace, donc l’alcool continue à être en circulation plus longtemps et c’est pourquoi les professionnels de la santé déconseillent de le prendre jusqu’à l’âge de 24.
2. Le Garant national de l’enfance et de l’adolescence avait déjà indiqué au Parlement ainsi qu’au gouvernement fédéral en 2019 la nécessité de préparer des interventions visant à lutter contre la dépendance aux médicaments ainsi que la dépendance à l’alcool afin de protéger la santé psychophysique des mineurs. “Le problème”,
lisons-nous dans le rapport du Garant, « ne peut être résolu qu’au niveau de la sûreté et de la sécurité et aussi des traitements répressifs mais il faut poursuivre en même temps l’expérience des pratiques dissuasives d’utilisation de composés [engourdissants et alcooliques] dans une méthode cohérente sur la zone “.
Malheureusement, il n’y a pas eu d’amélioration depuis 2019 et la situation s’est même aggravée.
Appelé binge drinking, le phénomène de “bingeing alcoolique” inquiète car il inquiète progressivement les mineurs entre 14 et 17 ans : des mineurs qui se remplissent le week-end pour boire et concentrent leur consommation d’alcools, malgré des gradations différentes., rapidement ainsi que les repas à l’extérieur, dans le but de faire exploser.
Le mode de consommation des boissons alcoolisées s’est en effet modifié : si par le passé la consommation faisait partie d’un rituel social, elle était liée aux repas, à la convivialité et à la pratique méditerranéenne
— l’approche actuelle de l’alcool, en particulier chez les jeunes, vise à ce qu’ils se sentent plus détendus et plus confiants dans les relations avec les pairs, et l’assimilation au sein du groupe de pairs : chez les jeunes, la consommation d’alcool est souvent liée au besoin de se sentir vraiment “à la hauteur”, et l’alcool est donc considéré comme un bienfait dans la tentative de surmonter ses restrictions et ses fragilités.
Les adolescents consomment de l’alcool pour se sentir beaucoup plus en sécurité, pour “se sentir bien”, sans se rendre compte que cela cause des dommages importants à un corps toujours en expansion, même avec une consommation périodique minimale. le week-end : la consommation d’alcool à l’adolescence peut interrompre la formation de procédures cognitives, compromettant certaines caractéristiques(mémoire, contrôle de l’attention, sentiments, capacités importantes, comportements, etc.) et peuvent également causer des dommages à long terme.
En plus d’avoir des effets défavorables sur le fonctionnement cérébral, la consommation d’alcool par un individu trop jeune compromet les poumons, le cœur, le foie mais aussi les fonctions sexuelles (l’alcool peut déclencher une incapacité à concevoir).